On t’avait averti
Il y en a plusieurs
Et pourtant il n’y en a qu’un
Et ce mot qui t’était étranger
Shawarma
Et la grandeur de l’assiette
Et celle de ton portefeuille
Et ta faim qui trouverait le fond
Et la sauce à l’ail qui te hante
Et l’art de manier la découpe
La viande accrochée suspendue
Le tournis qui devient régal
Le mystère du changement de broche
Les condiments à ajouter recommandés
Et deviner qui du sur place ou du pour emporter
Dans la file qui ne se lasse jamais
De l’assiette à préparer à venir
De l’haleine traitre
Du pita de circonstance
De la portion qui fera deux repas
Du palais qui règne sur les palais
De la capitale. Texte: Robichaud, Gabriel