Avant la folie de la pandémie avec ses mesures liberticides, j’écrivais dans les cafés. Que ce soit le Planet Café, près du Marché By, ou le café Bridgehead sur la rue Dalhousie, à Ottawa. C’est là, pendant deux ans, que j’ai écrit « Entre l’étreinte de la rue et la fièvre des cafés ». Je m’y suis largement inspiré de personnages qui y venaient régulièrement… notamment quelques-uns avec qui je me suis lié d’amitié, comme le Chilien Luis, professeur de philosophie médiévale, qui avait été emprisonné par les militaires après le renversement du président Allende. Une fois ce livre terminé, je me suis transporté au Bridgehead sur la rue Beechwood. Maintenant, mon écriture se passe où je suis… mais ailleurs.
