Résidente d’Ottawa, Colette St-Denis a grandi à Plantagenet, dans l’Est ontarien. Enseignante à la retraite, Colette réalise son rêve : écrire pour sauvegarder l’histoire et la langue des Franco-Ontariens, rappeler la contribution des ancêtres et le magnifique héritage qu’ils nous ont laissé, sensibiliser les gens au sort des aînés, à la beauté de leur vie, de notre terre, à notre monde. En 2016, à la demande d’une bibliothécaire, Colette écrit deux livres pour contrer l’intimidation. Elle s’adresse aux petits, aux adolescents, aux éducateurs. Amener les jeunes à vivre dans le respect, dans l’acceptation de l’autre et de ses différences, n’est-ce pas le meilleur moyen de leur assurer le bonheur et le succès ‘ Colette souhaite rencontrer les jeunes dans les écoles pour discuter avec eux de cet épineux sujet malheureusement toujours d’actualité : l’intimidation.
En 2017, mon frère Richard reçoit le diagnostic d’un cancer incurable au cerveau. Il nous annonce l’achat d’un condo dans notre village natal, Plantagenet… plus loin que l’église… au cimetière ! Dans ce condo-niche, près de nos parents, ses cendres reposent depuis 2019.Venez visiter l’Est ontarien, ses petits villages accueillants. Venez écouter le silence habité et éloquent de ses cimetières, grands albums de famille aux mille souvenirs. Parcourir ces ARCHIVES fait revivre l’Histoire. Dans ces lieux paisibles, je retrouve, j’entends nos ancêtres. Mes livres, surtout «Les sillons de mon père» , leur rendent hommage. Avec reconnaissance et admiration, j’aime rappeler, dans notre belle langue française, leur précieux héritage de courage et de persévérance. Texte :St-Denis, Colette
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