Passionnée par l’univers des livres et de l’écriture, je me suis intéressée très tôt à la littérature québécoise, française et étrangère, ce qui m’a permis de réaliser au cours de ma carrière de journaliste et d’animatrice plusieurs reportages et entrevues avec des auteurs (es) de réputation internationale et d’animer différents événements consacrés au livre. L’amour des mots m’a servi tout au cours de ma vie et l’écriture est devenue ma raison d’être.
Il gèle rarement en hiver, devient parfois brumeux, s’habille quelquefois de vert, couleur de l’espérance, mais plus souvent d’un bleu azur lorsque le soleil l’inonde de sa lumière. C’est ce bleu intense, le bleu de Méditerranée de mon enfance qui a nourri mon âme, ma pensée…avant, pendant et après l’écriture de mon récit épistolaire Lettre à Tahar Ben Jelloun.
J’habitais alors Toronto, au 24e étage d’une tour à condos, le 33 Harbour Square, bordant la rive nord du lac Ontario… un lac « qui par son immensité a pris le nom de mer ontarienne ». On peut s’y baigner par endroits, j’ai préféré la contempler, en écrivant à l’encre bleue sur du papier.
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«» Janine Messadié; Lettre à Tahar Ben Jelloun, L’Interligne 2021. p.12″Texte:Messadié, Janine
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